Quand on parle de saisons et de changements de saisons aux thérapeutes, il y a un point sur lequel ils s’entendent tous : le grand nettoyage du printemps. Pas celui de l’intérieur de notre maison, mais plutôt celui de notre organisme.
Au printemps, le corps se trouve encrassé comme une vieille chaudière et a du mal à redémarrer pour un cycle nouveau. Un état de saturation s’installe avec l’apparition soudaine de rhumes, de bronchites, de sinusites, de fermentations intestinales, de fatigue, d’irritabilité, phénomènes traduisant à la fois une tentative d’élimination naturelle et une surcharge toxique importante.
La pratique immédiate d’une cure permet de rétablir les fonctions d’élimination par la stimulation des organes de la digestion, garante d’une bonne assimilation et d’une nutrition cellulaire correcte.
Avec le printemps, on assiste à une remise en circulation des énergies, et le sang peut se régénérer rapidement. Et la nature nous fournit à profusion de jeunes pousses vertes, comme le pissenlit et la chicorée, pour nous aider à nous désintoxiquer.
Chaque organe a sa saison. Au printemps, il faut régénérer le foie. Certaines personnes prennent un peu de jus de citron à jeun pour aider leur foie à se remettre d’aplomb. Il n’y a pas de recette unique. Il ne faut pas tenir compte d’un seul symptôme, mais de l’organisme entier de la personne.
Au printemps, c’est le temps idéal de nettoyer un foie surchargé, car il retrouve son énergie vitale maximale. Mais attention, il faut s’assurer que le côlon effectue bien son travail, car le foie déverse ses déchets dans l’intestin. Le côlon doit gérer à lui seul 70 % de l’élimination des déchets de l’organisme. Donc pas besoin de vous informer qu’il est primordial d’avoir une bonne élimination avant de nettoyer un foie.